
A student-made project designed to collect rainwater falling from the shed roof. The water then goes into a container, waiting to be used for gardening. Photo and caption by Hélöise
This is Daffodil, it seems to be a really strong plant because it grows even in winter and it is very recognizable. I don’t know if it was supposed to be here because it was in the middle of the path but it makes the garden beautiful. Photo and caption by Camille.
In Colombia, my mother has a garden behind my house, last year my dog died, and we buried him there. In order to make a memorial, we planted a climbing plant and many herbs above his grave. Seeing that plant next to the rosemary recalled to me that my dog loved to scrub in a bush of rosemary that we also have planted there. By Juan Sebastian
From Alexandre: I have chosen the picture of a rose, because of the contrast between the green background and the red of the flower. It is gorgeous.
Our school year is drawing to a close and we’re probably having one last dig with the students before everyone leaves on their internships. There was more potato hilling, border repair and onion and rhubarb distribution. We hope to see everyone again in the fall.
On a des fans, on nous fait des éloges, c’est juste chouette d’être reconnu par d’autres jardiniers et amis de la terre.
https://mursapeches.wordpress.com/2016/02/12/regard-sur-un-jardin-participatif/
Les Murs à pêches est juste un endroit magique au fond de Montreuil sous Bois. Il rassemble une dizaine d’associations autour d’une espace de cultivation, de nature, de recherche, de rencontre.
Ils sont là depuis 400 ans.
Nous sommes très fans !
Voici leur histoire :
Histoire de pêches
Les horticulteurs experts de Montreuil étaient capables de produire de belles et bonnes pêches de plus de 400 grammes. Leurs fruits étaient servis à la table des gouvernants de l’époque comme le Tsar, la reine d’Angleterre ou le roi Louis XIV.
« Notez que sous Louis XIV, son grand jardinier La Quintinie, créateur à Versailles du Potager du roi, vint à Montreuil pour y recruter des spécialistes déjà réputés pour soigner les pêchers. »
Notre Production Fruitière – Louis Aubin
Le palissage à la loque
(Originaire de Bagnolet ou de Montreuil), le palissage se fait avec des loques et des clous ; les loques se font avec des bandes de vieilles étoffes (…). Le clou se place sur les deux extrémités de la loque de manière que la branche ne soit pas trop serrée.
Les Murs de Montreuil – Jean Mozard
L’orientation des murs était parfaitement calculée pour tenir compte de la pente et de l’ensoleillement ; ils emmagasinaient la chaleur dans la journée pour la restituer aux fruits et aux arbres durant la nuit.
Les pêchers nés à Montreuil
Nous citerons :
« Alexis Lepère » obtenue en 1876 par Alexis Lepère Fils. Le fruit est gros, très coloré avec des marbrures carminées (…), la chair est exquise (…), l’arbre est vigoureux et fertile (…).
« Arthur Chevreau », obtenue vers 1900 par Arthur Chevreau, mûrit fin septembre.
« Belle Beausse », obtenue par Joseph Beausse, mûrit la première quinzaine de septembre.
« Belle Henri Pinault », obtenue par Gustave Guyot, présentée en 1881, il la dédia à son ami Henri Pinault.
Et encore, « Belle Impérial », « Bonouvrier », « Bourdine », « Galande », « Grosse Mignonne », « France », « Madame Aubin », « Octave Opoix », « Vilmorin ».
Les Pêches de Montreuil – Louis Aubin
Les pêchers étaient greffés notamment sur des amandiers.
L’évolution
La pêche, du Latin persiva serait originaire d’Asie.
A partir du 16ème siècle, les murs à pêches se sont étendus peu à peu sur Montreuil.
Vers 1825 la récolte atteint quinze millions de pêches produites sur six cents kilomètres de murs.
A la fin du 19ème siècle, la grande époque de Montreuil aux pêches est terminée car les chemins de fer permettent aux pêches de Provence d’arriver à Paris avant la maturité des pêches de Montreuil.
Origine des murs
Voici comment l’Abbé Schabol explique l’origine des murs : à l’occasion d’un héritage, on a construit des murs pour séparer les parcelles des héritiers et alors on s’aperçut …
« Ce fut alors qu’on s’aperçut que dans les quatre quartiers du dernier défunt où chacun s’était fait clore, les pêches venoient mieux, grossissoient davantage, mûrissoient plus vite et voient plus de couleur et de goût que les autres, qu’aussi les arbres profitoient bien autrement, geloient moins tous les ans et que tout ce qu’on avoit planté dans le reste de chaque carré étoit plus hâtif, on fit par la suite, a dessin et de propos délibéré, des murs pour couper le terrein en tous les sens, comme il est aujourd’hui d’un usage à Montreuil ».
L. Schabol – journal économique 1755
L’orientation des murs
« Les cultivateurs de Montreuil construisent leurs murs avec le plus de légèreté et le moins de frais qu’il est possible. Ils ne donnent, à la base, qu’environ vingt pouces de largeur, et au sommet qu’un pied (…). Les deux ou trois pieds du sommet sont faits avec des débris de vieux plâtre ; ils couronnent ces murs par un chaperon, avec une saillie de quatre pouces ».
Jean Mozard (1814)
L’orientation « nord-sud » donnée à la plupart des murs (…) permettait à chaque mur d’avoir deux surfaces utilisables, successivement ensoleillées le matin jusqu’à midi pour le côté est, de ce fait appelé « Levant », l’après-midi pour l’autre côté, face à l’ouest, appelé « Couchant ».
Notre Production Fruitière – Louis Aubin
Il est des jours où l’on ne reçoit rien, et d’autres où l’on reçoit tout,
Mais il est toujours ceux où l’on donne de nous.
Notre cher paysagiste attentif du chantier Descartes+ est parti,
Sous le froid et le gel de ces jours-ci.
Mais leur benne à demi remplie a réservé mon après-midi,
pour l’évider de ses bois juste fournis.
Et je crois bien que nous avons trouvé un trésor pour notre jardin,
Afin de lui donner un peu de clarté parmi le vert maintenant dominant.
La brouette du jardin a montré son utilité,
Mes noires mitaines se sont éclaircies à la boue,
Ma veste a connu sa première épreuve de force,
Et mon appareil photo s’est avéré être bien tombé,
Pour vous livrer ces belles images.